Jeudi 28 novembre 2019 – Empowerment avec ALCAN
Organisé par BAHAM Arts et Les nouvelles de mars
Chaque année le collectifs Afroféministe de Marseille, les Rosas organisent des assises de lutte contres la négrophobie. Dans ce cadre l’association BAHAM Arts en partenariat organisent deux soirée qui auront lieu 28 Novembre et le 29 Novembre 2019. Le jeudi 28 Novembre sera l’occasion de nous réunir autour d’une discussion et débat autour de la négrophobie et l’Afrophobie. Cette soirée se déroulera au théatre d’afrique subsaharienne Afriki Djigui Theatri. Cette soirée sera l’occasion de nous réunir avec des artiste comme Jo gustine (stand-up, écrivaine), des artistes Marseillais, pour célébrer nos existences, nos résistances et notre amour pour notre héritage culturel qui est intemporel.
L’Afrique et surtout l’Afrique noire restent méconnues alors même que cette dernière est le berceau de l’humanité. L’Afrique est le continent le plus pauvre tout en étant le plus riche tant dans ses sols (minerais) son environnement, sa flore, sa faune, que culturellement.
L’ « afrophobie », selon Tangang Meli Loumgam, est une forme de haine, de mépris du noir. Ce concept a le désavantage de donner à croire qu’il s’applique à toute l’Afrique alors qu’il « se réfère de manière générale aux Noirs et particulièrement aux Africains noirs ». Par la notion « afro », il faut entendre non pas ce qui fait référence au continent Africain, mais « propre à tout ce qui est relatif aux Noirs » de la même manière qu’on emploierait le terme de « afro-américain ». Le philosophe et politologue camerounais Jacob E. Mabe donne quelques définitions dont l’ « Afrographie », l’ « Afrophilie » et l’ « Afrophobie ». L’ « afrophobe » selon lui, est une personne se plaçant comme un adversaire affirmé de l’Afrique et doute tant de la maturité mentale que de la prise efficace de la pensée progressiste européenne sur le continent Africain. En somme, il rabaisse systématiquement l’Afrique en partant de l’idée que si l’application du progrès à l’européenne ne peut fonctionner, alors rien ne le peut.
Le programme :
21h00 :
Jo Güstin vous propose de faire une conversation-lecture, autour de son livre : Ah Sissi, il faut souffrir pour être française !, un brillant
roman dans le roman, à la croisée de l’essai, de l’autobiographie et de la fiction. Ces bouquins serons disponible sur place.
21h30 :
Petite pause de 5 minute
21h35 : le débat/Conférence autour de la Negrophobie et ces multiple implication :
Avec Jo Güstin, Lina Sayah, Marie Kaffe et Dj WAKA.
22h30 : Question/réponse :
23h00 : DJ set WAKA
Afriki Djigui Theatri
27 Rue d’Anvers, 13004 Marseille