Le « Chanté Nwèl » (chanter Noël) est indissociable de la culture des Antilles.
Jusqu’à la fin du 19ème siècle les chorales de Noël étaient formées simplement par des choristes selon les traditions venues d’Europe, et les cantiques étaient chantés en français. Par la suite des refrains en créole ont complété les cantiques, et les rythmes du bèlè ou du gwo-ka ont été introduits avec les tambours et les ti-bwa.
A partir du premier week-end de l’Avent on se réunit en famille ou entre amis pour chanter les cantiques de Noël en partageant les plats traditionnels comme le jambon de Noël, les pois d’angole et le boudin accompagnés d’un ti-punch ou d’un schrub (liqueur à base d’écorce d’orange macérée dans du rhum ).
Aujourd’hui cette tradition est toujours bien vivante aux Antilles mais aussi en métropole, grâce aux familles et aux groupes de musique qui en ont fait leur spécialité.
A Marseille, l’aumônerie Antilles-Guyane organise son Chanté Nwèl chaque année le premier samedi de l’avent.
Ces soirées de « chanté Nwèl » nous ramènent au sens originel des fêtes de fin d’année, dans une ambiance de chaleur et de grande convivialité, et avec des valeurs de partage et d’échange.
Quelques cantiques de Noël
Joseph mon cher fidèle
Venez divin Messie
Les anges dans nos campagnes
Michaud veillait
Marie-Jo, l’une des filles de Mamanthé et Mortimer, raconte à sa fille Mona la préparation des fêtes de Noël en Martinique lorsqu’elle était jeune, avec quelques « passages du coq à l’âne » dignes du parler créole Lire l’article