Vers 5000 ans avant J.-C.
Les populations précolombiennes auraient commencé à migrer du Venezuela vers 5000 ans avant J.-C. en s’installant dans l’archipel des Antilles. On parle de période précéramique en raison de l’absence de poterie.
vers 500 avant J.-C.
Cette période débute par le « saladoïde » (en référence au site de Saladero, au Vénézuela).
Elle est caractérisée par l’apparition de la céramique.
Originaires de la vallée de l’Orénoque au Venezuela, les « Arawaks » se sont répandus dans les caraïbes.
Le terme « Arawak » désigne une famille linguistique appartenant à la culture saladoïde. Les Taïnos, qui se sont installés dans les grandes Antilles, en font partie.
La poterie est pratiquée avec beaucoup d’art , selon une technique très précise, et les céramiques sont très décorées.
Ils gravent des dessins symboliques sur de la pierre (pétroglyphes). On en trouve de nombreux sur le site des Roches Gravées à Trois-Rivières en Guadeloupe.
La pêche et la chasse sont également pratiquées, mais l’agriculture reste prioritaire et les villages sont construits sur les flancs des volcans, où la terre est plus fertile.
A partir de 700 ans après J.-C.
On assiste à une évolution : les céramiques sont plus grossières, moins décorées. Bien que l’agriculture soit toujours pratiquée, la mer et la pêche prennent une place plus importante. Les lieux d’habitation commencent à changer et s’installent dans les mangroves.
C’est le début de la période « Caraïbe ».
Selon les récits historiques, les Arawaks ont été exterminés par les Caraïbes, ces derniers ayant mangé les hommes et gardé leur femmes, ce qui expliquerait qu’à l’arrivée des colons les femmes parlaient arawaks et les hommes un mélange d’arawak et de caraïbe.
Des études infirment cette thèse et tendent à montrer qu’il s’agit d’une simple évolution au sein d’une même culture.
Les Arawaks sont aujourd’hui encore présents au Vénézuela, au Surinam et en Guyane.